Le marqueur diagnostique pronostique le plus fort de la maladie coronarienne

Le marqueur diagnostique pronostique le plus fort de la maladie coronarienne

Le marqueur diagnostique pronostique le plus fort de la maladie coronarienne est le score calcique coronarien (CCS)

C'est un examen facile et rapide grâce à la nouvelle technologie de scanners (EBCT-scanner à faisceau d'électrons). Depuis 2016, cet examen est recommandé par les directives de la Société Européenne de Cardiologie. Il a été établi ensuite, en 2017, en tant que tests présymptomatiques - préventifs tous les cinq ans, tels que la mammographie et la coloscopie. Jusqu'à présent, la détection des patients atteints de coronaropathie était principalement basée sur des scores variés qui avaient été définis par des études (le plus connu d'entre eux est le Framingham SCORE, FRS). Selon les données, plus de 300 facteurs de risque prédisposant qui causent des maladies coronariennes ont été identifiés jusqu'à aujourd'hui. Les plus importants d'entre eux sont inclus dans une liste connue sous le nom Framingham score et sont les suivants: l'âge, le sexe, le cholestérol total, HDL (bon cholestérol), le tabagisme, le diabète sucré, l'hypertension artérielle. Le problème de base de ces modèles pronostiques basés sur les facteurs de risque prédisposant classiques (CPRF) est qu'ils n'expliquent que 50% à 60% des événements cardiovasculaires. Une conséquence de ceci est que de nombreux patients à haut risque ne bénéficient pas d'une stratégie de traitement préventif. Le score de Calcium, c'est-à-dire la détection des calcifications dans les artères coronaires à l'aide d'un tomodensitomètre, permet de détecter de manière précoce et fiable, à un stade précoce, l'existence ou l'absence de cardiopathie coronarienne avant la manifestation des symptômes cliniques de la maladie coronarienne. C'est un examen facile, indolore, qui ne dure que quelques secondes sans l'utilisation d'un agent de contraste, avec un minimum de radiation. Le taux de calcification CCS des artères coronaires, est en lui-même l'indicateur pronostique le plus fort des événements futurs par rapport à tous les autres facteurs de risque. La quantification des calcifications des artères coronaires prédit des événements cardiaques chez les patients d'âge moyen asymptomatiques d'un risque modéré et pas seulement chez eux. C'est le dépôt de calcifications sur l'intima tunique des artères coronaires. Ils sont radio-opaques (c'est-à-dire qu'ils ne sont pas pénétrés par les rayons X) et leur détection est possible avec les tomodensitomètres de dernière génération sans aucune injection d'agent de contraste (Figure 1).

   

    

Figure 1 Ces calcifications sont directement associées au risque d'événements cardiaques. Les personnes ayant un taux élevé de calcifications ont une charge athéromateuse plus élevée et un risque plus élevé d'événements cardiaques, peu importe s'il y a des symptômes ou non. En ce qui concerne les dommages de consistance molle qui peuvent exister et ne peuvent pas être exclus par le simple examen pour la détection des lésions de calcification coronaire, un grand nombre d'études ont montré que si le score calcique est inférieur à 11, cela peut être relié au taux faible d’apparition d'événements cardiaques. Selon le score de calcium, nous classons les patients en :

1er groupe : Absence de calcifications dans les artères coronaires (score calcique = 0) qui est associée à une très faible possibilité de maladie coronarienne (<1%).

2ème groupe : Score de calcium de 1-80. Dans ce groupe, la possibilité d'apparition d'une maladie cardiovasculaire symptomatique est 2 à 5 fois plus élevée que chez les patients sans calcifications. (3: 1)

3eme groupe : Score de calcium 80-400. Dans ce groupe, le risque d'une maladie coronarienne est de 12 à 16 fois plus élevé que chez les patients sans calcifications (12-16: 1)

4ème groupe : Score de calcium supérieur à 400. Dans ce cas, le risque est 25 fois plus élevé (22-28: 1). Dans ce groupe, 90% des patients auront au moins une lésion importante dans les artères coronaires.

Cet examen devrait être répété tous les 1 à 5 ans en fonction des résultats.

Contre-indications. Les femmes enceintes ne devraient pas passer ce test en raison des radiations, même si elles sont faibles.